Le compositeur Eduardo Reck Miranda, connu pour ses expériences musicales aux frontières de la technologie, nous offre une œuvre audacieuse et captivante avec « QUBISM ». Cet album n’est pas simplement une collection de morceaux, mais un laboratoire sonore où l’invisible mécanique du calcul quantique devient la muse. Avec un style journalistique, j’ai exploré cette proposition fascinante, où Miranda nous emmène littéralement « écouter » les particules quantiques s’exprimer.
Avec des pièces comme Lumina Grooves et Zeno 2.0, il réussit l’exploit de marier l’art de la composition avec des processus quantiques. Chaque interprétation de Lumina Grooves, par exemple, est unique : un phénomène rendu possible par le caractère stochastique des algorithmes utilisés, ce qui donne l’impression d’un morceau vivant dans un « multivers musical ». Miranda décrit lui-même ce processus comme une aventure dans une infinité de versions observables, où chaque performance est une réalité parallèle musicale.
L’album explore aussi le potentiel du Q1Synth, un synthétiseur novateur qui utilise les qubits pour créer des textures sonores en rotation, manipulées par des gants connectés ou des textiles intelligents. Avec des titres comme Spinnings et Swirling Qubits, Miranda propose une immersion totale, où chaque interaction, en temps réel, semble spontanée et dialogique, comme une jam session avec une intelligence quantique.
À travers QUBISM, Eduardo Reck Miranda offre une symbiose entre l’homme et la machine, une œuvre introspective qui pousse à redéfinir ce que peut être la musique à l’ère quantique.