Quand FKA twigs s’exprime, ce n’est jamais simplement une chanson ou une vidéo : c’est une immersion totale dans un univers où chaque détail compte. Avec Striptease, l’artiste britannique offre une nouvelle pièce à son œuvre, tirée de son audacieux album EUSEXUA.
Réalisé par Jordan Hemingway, le clip de Striptease est plus qu’une simple vidéo : c’est une performance viscérale. Teasé le week-end dernier lors d’une rave qu’elle a orchestrée au Market Hotel de Brooklyn, ce visuel capture une danse entre vulnérabilité et puissance, entre ombre et lumière. Les mouvements de FKA twigs, à la fois maîtrisés et instinctifs, traduisent cette quête de vérité intime qu’elle n’a de cesse d’explorer.
L’album EUSEXUA, dont le titre est un néologisme forgé par l’artiste, repose sur une idée fascinante : ce « moment avant l’orgasme, où tout est vide et concentré à la fois ». Une philosophie qui teinte chaque note et chaque souffle de l’album, où la production, assurée par des figures comme Koreless, Nicolas Jaar ou encore G-Dragon, agit comme une toile sur laquelle twigs peint ses émotions les plus brutes.
Avec des morceaux tels que Drums of Death ou Perfect Stranger, l’album semble orchestré comme un voyage introspectif, chaque titre servant d’étape vers une destination émotionnelle. Mais Striptease se distingue par son audace : un morceau où l’artiste dévoile non seulement sa voix, aérienne et écorchée, mais aussi une part d’elle-même, dans toute sa complexité.
À travers ce clip, FKA twigs réaffirme son statut d’icône artistique, capable de transformer le personnel en universel. Plus qu’une simple chanson, Striptease est une déclaration : celle d’une femme qui ne craint pas de s’exposer, dans toute sa beauté et sa fragilité, pour nous rappeler que l’art, comme la vie, trouve sa force dans l’authenticité.