Iman Hanzo ne fait jamais les choses à moitié. Avec Phakama, dévoilé le 27 juin sous la bannière de Warner Music, le DJ et producteur allemand nous offre bien plus qu’un simple morceau d’afro-deep-house. Il propose un rituel sonore, une respiration, une montée vers soi. Phakama, qui signifie « s’élever » en zoulou, ne cache pas ses intentions : guider l’auditeur vers un état de paix, de résilience, presque de renaissance.
Fidèle à sa signature, Hanzo tisse ici un groove organique, où les voix africaines se fondent dans une architecture électronique méditative. Le morceau semble porter en lui le poids des voyages — ceux que l’artiste a entrepris, de l’Égypte à la Chine, en passant par les terres glacées d’Islande — mais aussi ceux que chacun de nous mène en silence. Il y a dans Phakama cette impression que tout est vrai, vécu, senti. Rien d’artificiel, rien de forcé. Juste une pulsation qui appelle à s’ancrer… et à s’élever.
La pochette, sobre, capturée dans le Stadtpark de Hambourg il y a six ans, vient sceller cette démarche introspective : le temps passe, mais la paix intérieure reste un cap. Ce single ouvre aussi la voie à The Triangle, son propre festival prévu le 12 juillet, et confirme une chose : Iman Hanzo n’est pas juste un nom à suivre. Il est déjà un repère.