Avec « Jeje », Great Adamz joue avec les paradoxes. En yoruba, le mot signifie « doucement », mais la chanson est tout sauf calme. Dès les premières mesures, elle pulse d’un afrobeat vibrant, pensé pour enflammer les nuits festives. Les percussions hypnotiques, les basses rondes et les claps syncopés créent un groove irrésistible, qui invite à danser sans jamais être agressif.
L’artiste exploite le contraste entre le titre apaisant et une composition pleine d’entrain, transformant « doucement » en mantra d’un mouvement maîtrisé. Les paroles oscillent entre séduction subtile et invitation au rythme, tandis que la voix de Great Adamz épouse parfaitement la cadence de la production. On imagine un soir d’été, les lumières tamisées, la piste qui s’anime progressivement et le plaisir qui monte crescendo.
Dans sa discographie, « Jeje » s’impose comme un morceau à la fois accessible et sophistiqué, illustrant la signature afrobeat de l’artiste : équilibre entre mélodie, production et énergie festive. Ce single confirme la capacité de Great Adamz à créer des titres qui font vibrer, séduisent et restent en tête.
« Jeje » réussit le pari du paradoxe : doux par le nom, irrésistiblement entraînant par le son. C’est un hymne pour danser sans précipitation, une invitation à savourer chaque pulsation et à se laisser emporter… doucement, mais intensément.

                                    