C’était dans l’air, et c’est désormais confirmé : le Dreamville Festival, lancé en 2018 par J. Cole, s’apprête à écrire un nouveau chapitre à Raleigh. Ce rendez-vous annuel, devenu un pilier culturel et musical pour la Caroline du Nord, vivra bien au-delà de l’impulsion de son fondateur — mais sous une autre identité.
Alors que l’édition 2025 était annoncée comme la dernière, la flamme ne s’éteindra pas. J. Cole, natif de Fayetteville, passe le relais, mais laisse derrière lui un héritage suffisamment solide pour que la fête continue. Aux manettes, des figures clés du label Dreamville comme Ibrahim “Ib” Hamad, et des partenaires comme Live Nation, qui ont confirmé leur volonté de maintenir un événement du même calibre, dans le même esprit.
Il n’est plus question du nom “Dreamville”, dont l’avenir reste incertain, mais plutôt de l’essence du festival : un carrefour musical où se croisent rap, R&B, et énergie communautaire. Chaque année, les pelouses de Dorothea Dix Park ont accueilli des dizaines de milliers de festivaliers, injectant des millions de dollars dans l’économie locale. Un rendez-vous qui, au fil des éditions, a su conjuguer ambition artistique et ancrage territorial.
À Raleigh, le rideau tombe sur un nom, mais pas sur l’histoire. Et l’écho de J. Cole y résonnera encore longtemps.