Berlin est décidément un vivier de pépites musiques décalées, une terre d’expression libre où la musique n’a pas de frontières ni de genres. C’est dans cette atmosphère créative que nous vous faisons découvrir Godmother, artiste LGBTQ qui nous propose de la Pop contemporaine avec un arrière goût de vintage.
C’est donc en seulement trois sons que GodMother nous a conquis avec son EP « Playing the Victim », trois sons qui ne ressemblent pas mais qui ressemblent à son auteur, qui se place en fil conducteur et nous plonge dans un voyage à travers son intimité musicale contagieuse.
L’EP « Playing the Victim », c’est trois chansons unies par les thèmes lyriques de la désolation, de la dépression et de l’enfermement dans sa propre tête, avec des mélodies qui y resteront volontiers.
Notre coup de coeur se porte sur « Days that End in Why », une chanson qui mélange le R&B des années 60 comme Dusty Springfield, grâce notamment aux chœurs luxuriants de Madeleine Duke, qu’au downtempo des années 90 comme Air (à noter que le batteur du morceau, Tobias Humble, faisait auparavant partie du groupe de tournée de Tricky).
Artiste non-binaire au talent illimité, GodMother sait s’imposer avec une touche en plus, ce petit quelque chose qui fait toute la différence et qui ne le fonds pas dans la masse. On adore cette voix pleine de surprises et dotée d’une tessiture élastique.
Vous allez clairement kiffer sur l’EP « Playing the Victim » de GodMother à découvrir au plus vite, ci-dessous :