Quatre ans après Solar Power, Lorde revient là où on ne l’attendait plus : dans une vulnérabilité assumée, quasi mystique, avec un album intitulé Virgin, attendu pour le 27 juin 2025. Ce quatrième opus, porté par le single « What Was That », marque un tournant dans la trajectoire de la chanteuse néo-zélandaise. Fini le soleil hédoniste et les rythmes feutrés de l’île. Lorde réapparaît au cœur d’une New York électrique, performe à Washington Square Park comme si elle cherchait un nouveau souffle au contact direct du public.
Virgin, c’est une plongée dans l’intime, mais sans pathos. Lorde y explore sa féminité sous toutes ses strates : crue, spirituelle, élégante, même masculine par moments. Sa voix, toujours aussi singulière, se déploie sur des arrangements électropop ciselés, en écho à Melodrama. L’album compte 11 titres et s’entoure de producteurs fidèles ou raffinés – Jim-E Stack, Dev Hynes, Buddy Ross ou Dan Nigro – pour sculpter ce qu’elle décrit comme une œuvre « ouverte et primordiale ».
La pochette, audacieuse, représente une radiographie pelvienne dévoilant un stérilet. Un choix visuel fort, qui dit tout de cette nouvelle ère : sans filtre, sans fard, mais chargée de symboles.
Avec Virgin, Lorde ne cherche pas à plaire. Elle cherche à dire.