Michael VQ frappe fort avec « Baddest » : une leçon de style et de substance

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Dans le paysage musical actuel, saturé de diss tracks qui ne font qu’effleurer la surface de l’insulte avec des paroles souvent plus vulgaires que créatives, Michael VQ vient de lancer un pavé dans la mare avec son dernier single, « Baddest ». Ce morceau est une bouffée d’air frais dans un monde où la profondeur lyrique semble avoir cédé la place à la facilité des mots grossiers.

« Baddest » n’est pas votre diss track ordinaire. Avec des synthétiseurs épais et des basses qui semblent taillées à la tronçonneuse, le morceau se construit sur un rythme percutant que Michael VQ décrit comme un « beat de rhinocéros qui gifle le visage ». Cette description n’est pas loin de la vérité, car chaque note semble charger l’auditeur de front, avec une intensité rarement vue dans les productions actuelles.

Ce qui distingue « Baddest » des autres morceaux du genre, c’est l’absence totale de vulgarité dans ses paroles. Michael VQ a choisi de montrer sa supériorité non pas par des insultes basses, mais par l’ingéniosité de son écriture et la complexité de ses rimes. Le morceau est une « takedown of takedowns », une critique des diss tracks qui ne parviennent pas à impressionner, enveloppée dans un mélange audacieux de funk sale, de chip-hop et de glam rock, le tout couronné par un solo de guitare électrisant.

« Baddest » est plus qu’une chanson, c’est un manifeste pour une nouvelle ère où l’art de la diss track est mesuré non pas par son degré de vulgarité, mais par sa capacité à innover, à surprendre et à captiver sans jamais perdre son sens de la rime et du rythme. Michael VQ ne demande rien de moins que de repenser notre approche de la musique et de la compétition lyrique.

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