Avec « RAGE IS A RITUAL », Mimi Satanistá signe un manifeste sonore viscéral, un cri brut lancé depuis les tréfonds de l’âme. Cette chanson n’est pas seulement un titre à écouter : c’est une expérience à vivre, une forme d’exorcisme digital conçu pour celles et ceux que la société ne veut pas entendre.
Dans un vacarme structuré de glitches, de distorsions vocales et d’autotune déformé, Mimi Satanistá érige un autel sonore où la douleur devient pouvoir. Les vocaux sont hurlés plutôt que chantés, comme autant de coups portés contre l’invisibilisation des émotions extrêmes. On navigue entre les frontières du métal expérimental, du rap insurgé et d’un chaos électronique maîtrisé.
Ce morceau est destiné à tous les survivants, aux esprits neurodivergents, à celles et ceux qui ont dû, un jour, transformer leur rage en énergie de survie. On y perçoit une tradition sonore dans la lignée des figures transgressives qui ont osé faire de la musique un outil de guérison et de résistance. Rien n’est policé ici. Rien n’est lisse.
« RAGE IS A RITUAL » est à prendre comme un rituel au sens premier : une cérémonie de transformation intérieure. Mimi Satanistá y rappelle que la rage, loin d’être un échec émotionnel, peut être une forme de renaissance. Et sa voix, hurlée à travers le numérique, résonne comme un appel à ne plus jamais se taire.