Lorsque les voix, les instrumentaux et les foules ne comblent pas les oreilles de l’auditeur, lorsque ceux-là sont absents dans une production musicale, alors il ne reste plus que ceux qui font vivre la musique à travers leur souffle, leur dextérité, leur virtuosité. Il ne reste plus que les instrumentalistes.
Le Grand Salon, nom très atypique vous l’aurez remarqué est le titre d’un compositeur solo pensé par Pier-Luc Boivin. Il s’inspire généralement de la nature boréale Québécoise. Cette fois, il nous revient avec un projet de 4 titres particulièrement immersifs.
La compilation semble être effectuée par le biais d’instruments conventionnels tels que le piano et le saxo qui instaurent un mystère à la production. Ce quatuor musical qui s’écoute en 21 minutes ne saurait être dansant ou émouvant comme une autre musique.
Cette composition est un documentaire musical qui nécessite votre attention particulière pour mieux cerner le motif du compositeur. Vous serez certainement dominé par le désir profond de le comprendre, c’est ce qui crée le caractère immersif de « L’architecture de L’impermanence », un projet qui sait développer votre intellect.