Lana Del Rey revient avec un souffle nouveau. Après des mois de teasing, elle dévoile enfin “Henry, Come On”, une ballade country acoustique qui rompt avec les arrangements baroques de ses débuts pour embrasser une Amérique plus roots. Ce morceau n’est pas un simple single : c’est une déclaration d’intention, celle d’une artiste qui choisit d’explorer les plaines intérieures d’un genre qu’on ne l’attendait pas forcément à côtoyer aussi frontalement.
Coécrit avec Luke Laird, pilier de la scène country de Nashville, et produit avec Drew Erickson, “Henry, Come On” est porté par une instrumentation sobre et organique. La voix de Lana, toujours empreinte de cette mélancolie cinématographique qui la définit, se fait ici plus fragile, presque nue. Elle y invoque un cow-boy imaginaire, figure solitaire et lointaine, comme un écho à ses propres fantômes sentimentaux.
Avec ce nouveau titre, Lana amorce un virage en douceur vers l’univers de The Right Person Will Stay, son dixième album attendu le 21 mai. L’accueil est déjà au rendez-vous : plus de 3 millions d’écoutes en une journée sur Spotify et une critique unanime qui salue la sincérité de cette incursion dans l’Americana.
Lana Del Rey, qui se produira au Stagecoach Festival puis en tournée estivale au Royaume-Uni, prouve une fois de plus qu’elle n’est jamais là où on l’attend — et c’est précisément ce qui la rend indispensable.