Avec Palindromes, Sebastian Clarin nous livre une pièce électropop à la fois énergique et introspective. Basé à Stockholm, cet artiste puise dans sa fascination pour l’incapacité humaine à briser les cycles de répétition, un thème universel qu’il aborde avec finesse. Ce morceau repose sur une basse puissante, une boîte à rythmes 808 distordue, et une superposition habile de synthétiseurs analogiques, créant un son aussi dynamique que nostalgique.
La production, signée Tobias Isaksson (Azure Blue, Nite Flights), apporte une touche rétro inspirée des années 80 tout en restant résolument moderne. Bien que Clarin s’inspire de la tradition des grands lyricistes comme Leonard Cohen ou Nick Cave, Palindromes se distingue par sa veine électropop, proche de la new wave. Ce contraste entre des paroles réfléchies et une instrumentation entraînante donne à la chanson une profondeur captivante.
Avec Palindromes, Clarin rappelle l’importance de l’évolution personnelle face à des schémas comportementaux trop souvent inévitables. Pourtant, la mélodie accrocheuse et l’énergie du morceau en font un incontournable pour tout amateur d’électropop sophistiquée. Ce titre marque une nouvelle étape dans l’ascension artistique de Clarin, tout en conservant la sincérité et la complexité qui caractérisent son univers sonore.
Palindromes n’est pas seulement un « banger » électropop, c’est aussi une réflexion sur nos propres contradictions.