Avec “Falsify”, Munk Duane ne livre pas simplement un nouveau single — il referme un cycle. Entamée en 2020, sa quête sonore mêlant soul rétro, synth-pop 80’s et indie-pop moderne trouve ici son point final, dans un titre aussi soigné que chargé de sens.
Duane, auteur-compositeur, interprète et producteur bostonien, confie avoir voulu mettre un terme à une aventure musicale née pendant la pandémie. Cinq années de création qu’il résume en un morceau : “Falsify”. Une chanson où tout son amour pour les textures vintage — de la LinnDrum aux synthés analogiques — s’unit à une production contemporaine, dense, presque cinématographique. Le titre a été masterisé par Brian Lucey, artisan sonore reconnu (The Black Keys, Lizzo, Post Malone).
Mais au-delà du son, c’est le fond qui bouscule. “Falsify” est un uppercut politique, un regard amer sur la manipulation sociale et le climat de trahison généralisée. Duane chante l’époque avec rage contenue, enveloppée dans des harmonies soyeuses et un groove qui n’oublie jamais d’émouvoir. On pense à Prince, à Phil Collins, à la pop synthétique des années Reagan, mais revisitée avec la lucidité désenchantée de 2025.
Ce dernier titre vient clore un parcours salué — jusqu’aux sélections des Grammy® en 2024 et 2025 — avant d’ouvrir une nouvelle page : “Circle(s) of Saints”, annoncé comme son prochain projet. Un épilogue en forme de point d’exclamation.