Avec « Let It Go », Wayne Natzel ne signe pas simplement une chanson, mais une déclaration d’intention. Après une pause prolongée pour élever sa famille et traverser des épreuves intimes — dont la perte de son père en 2019 — l’artiste revient avec un morceau puissant, à la fois introspectif et libérateur.
Élevé au carrefour de cultures indienne, polonaise et écossaise, Natzel porte en lui une voix singulière, forgée par les luttes et la résilience. “Let It Go” est née d’une altercation professionnelle, mais très vite, elle dépasse l’anecdote : elle devient un cri du cœur, une invitation à choisir la paix plutôt que l’aigreur. Musicalement, le titre convoque une énergie rock pop portée par une production ample, taillée pour les grands espaces et les grandes émotions.
Mais ce qui frappe surtout, c’est l’humanité du propos. Natzel n’élude rien : ni le chagrin, ni les doutes, ni les étapes parfois douloureuses du renouveau. Il évoque la paternité, la reconstruction après l’addiction, l’importance d’exprimer ses émotions, surtout en tant qu’homme.
Ce retour en force s’inscrit dans une démarche plus large : celle d’un artiste engagé pour la santé mentale, la dyslexie, et l’émancipation des jeunes. Avec « Let It Go », Wayne Natzel transforme une histoire personnelle en un hymne universel. Et prouve, s’il le fallait, que la musique reste l’un des langages les plus puissants pour guérir.